Bosc-Le-Hard 2015.
Bosc-Le-Hard est au nord de Rouen, à mi-chemin de Dieppe... Il n'a rien de Hard, et Bosc signifie Bois (qui a donné "bosquet"). En fait il s'appelait Bosc Rohard, le Bois de Rohard, prénom germanique (Normand ?). Il y a d'ailleurs une grande rue nommée "Rue du Sire de Bosc Rohard". C'est devenu Bosc-Le-Hard par adoucissement du R en L. Bosc se prononçait aussi "bô", d'où l'appellation locale "Le Bolard" et le nom officiel des habitants les Bolhardais !
Vendredi après-midi, j'ai visité le Parc de Clères, mais c'est un peu long alors j'ai fait le reportage plus tard pour ne pas trop me retarder. Arrivé à Bosc, je vais reconnaître le terrain pour voir si je pourrai y dormir. Wendy et Peter sont déjà là, ils avaient passé la semaine à Dieppe... Pierre Pozzan, régional de l'étape est là aussi, en train de finir d'installer. Arrivent aussi Michel Dubuisson et Lily puis au soir quelques autres...
Au matin, déjà, un grand Cody (3,50 m?) est exposé. François Périault vient poser le sien à côté sous la protection du grand !
Il y a même de somptueuses toilettes en bois verni dans le style "abri de jardin", juste derrière les camping-cars, on sent le métier des organisateurs prévoyants !
Je vous fais visiter, ce sont de très belles toilettes sèches ! Après utilisation, on prend une pelletée de sciure dans le récipient de droite et on la jette par dessus. Ca ne sent rigoureusement rien au bout des 2 jours. J'ai pratiqué déjà, et je recommande cette solution simple, économique et écolo.
Les toilettes pour petits besoins sont aussi de fabrication locale, ingénieuse et simple ! Un treillis à béton habillé d'un sac à gravat, une grande bouteille d'eau découpée, retournée et reliée à un tuyau qui se jette... dans le champ derrière !
Bon, après ces visites, revenons à plus enthousiasmant. Le matin, j'ai mal volé avec mon Spiralier dont j'avais changé les réglages et je n'ai pas réussi à retrouver un "setting" convenable. Mais rien cassé ! A midi, Thierry Lécuyer lance les hostilités et installe un petit apéritif où j'amènerai mon saucisson et les autres... beaucoup de choses à boire et à manger... Dans une très joyeuse ambiance !
Les Pirates sont au rendez-vous... Mais ce n'est pas la bande d'Yves ! Ils mettront quand même une forte ambiance lors des repas... Ils ont dressé ce "parc" de rubans qui vibrent quand le vent forcit. Heureusement qu'il n'y a pas eu trop de vent car le bruit aurait été assourdissant...
Thierry Nennot est venu, au discours toujours très intéressant mais sans fin, il a tant de choses à dire ! Le Grand Thierry le prend en main pour le modérer !
Il y a pas mal de cerfs-volants en l'air cet après-midi, sous le soleil ponctué de petits cumulus ! Le vent vient malheureusement de derrière la seule haie d'énormes hêtres ce qui rend les décollages difficiles, jusqu'à l'arrivée vers 25 m.
J'ai monté ma grue qui se plaira bien (elle doit voir celles de Clères de là-haut) ! Pierre Pozzan a déployé sa grande raie, c'est un gros réalisateur de grands gonflables...
Sa raie, la-voilà, au-dessus des véhicules des cervolistes. On voit aussi le Rokkaku belge de François (c'est Raoul Fossey qui le lui a donné après Dieppe), et un "Mondrian" fécampois...
Il y a aussi de nombreux jardins du vent créés par les enfants des écoles (et leur institutrice). Par thèmes, les engins sont semblables, sauf un différent à chaque fois ce qui a permis de lancer un jeu où il faut repérer tous les dissemblables !
Un autre aspect de ces jardins bien fournis et qui ont dû demander des heures de travail/jeu...
Ici, des bouteilles dotées d'ailettes constituées de fonds de bouteille ! Elles tournent juste enfilées sur des bambous, mais il y a pas mal de frottement, et il aurait fallu plus de vent...
Là-haut, des avions à hélices. L'un d'eux a une pale de plus que les autres, je ne favorise personne en le disant maintenant !
Ici, une spectaculaire tapette à mouche que le vent devrait abaisser, avec une guêpe tranquillement posée sous la menace. Mais avec le vent d'aujourd'hui, elle ne craint pas grand-chose !
Peter et Wendy terminent un long séjour en France, commencé par erreur une semaine avant Coulaines ! Wendy termine son installation de la Cour d'Angleterre avec les gardes au bonnet en peau d'ours et her Majesty la Queen à la cape mauve bordée d'hermine...
Dans un bout du beau et grand Barnum,atelier cerf-volant... On construit des Sleds de bonne taille, plastique et bambou; !
A l'autre bout, Patricia fait l'accueil et commente, tout en n'oubliant pas les sponsors et les participants, clubs ou particuliers !
Le tas de Codys s'est multiplié, il y en a maintenant 4, de toutes les tailles. Et celui de François ? Il vole, bien sûr !
Au bout des JdV, ce vélo très spécial, pas seulement par sa couleur. D'abord, il est fixe, et inversé, la selle à la place du guidon ! Mais surtout la roue entraîne une ficelle qui fait courroie et porte de petits fanions. La ficelle va jusqu'au premier poteau, celui très chargé que l'on voit, mais continue encore beaucoup plus loin, si bien qu'en pédalant, on anime tous les jardins. Un petit défaut quand même, le déplacement est très lent et si on n'est pas averti, on ne s'aperçoit pas que les fanions bougent...
Sur le terrain, des moulinets-bols sur des cannes, et une arche d'Eddies multicolores qui ont dû demander du travail de couture !
Toujours du vent, certains laisseront même leur cerf-volant en l'air pour la nuit et le retrouveront de même au matin . Mais en bas, le masque de la haie agit toujours et vous n'aurez guère de photos en gros plan, tous les CVs sont assez hauts...
Gildas est venu de Fécamp, son épouse lui a brodé une belle chemise aux armes de son cerf-volant préféré...
Voici la cage aux rubans vibrants qui en outre protège le Jardin de moulinets qui en ont bien besoin ! (les pivots sont des clous enfoncés dans le moyeu en bouchon où ils ne doivent pas tourner, mais plusieurs ne tournent pas non plus dans le bambou, alors ça finit mal...).
Là-haut, ma grue se plaît toujours bien dans un ciel qui commence à s'assombrir... avec des traînées d'avion bizarrement colorées dans une trouée plus claire !
Les jeunes Révoïstes se lancent des défis, comme de poser la pointe de leur machine dans un goulot de bouteille !
Au soir, petit apéritif/parlotte dans le barnum avant le dîner qui se prépare dans le fond !
Le repas est prêt, les plateaux de chaque tablée attendent, dans lesquels les cervolistes se composeront un repas tartine selon leurs goûts ! Beaucoup de la charcuterie vient d'une ferme voisine où on la crée avec les cochons locaux... Dans le fond, deux gentilles dames (ou demoiselles ?) agrémenteront la pause et le dîner de morceaux interprétés à l'accordéon et au saxo alto, plus quelques bons contes déroulés par l'accordéoniste...
Entre Thierry et François, l'ambiance est gaie, personne n'en doutait ! Les musiciennes nous feront aussi chanter des chansons pittoresques pour lesquelles il nous faut juste reprendre à gorge déployée les paroles...
Dimanche matin, le vent est un peu plus soutenu ! Thierry a sorti son nouveau Rokkaku à la Vache Normande qui lui est chère... Dessin un peu difficile à comprendre, surtout d'un peu loin, il faudra que je me le fasse décrypter... Il semble que la vache blanche et noire se détache sur un grand coeur rouge, mais je ne comprends pas bien le dessin des pattes de devant...
En attendant que le vent se fixe, j'ai sorti mon Rokkaku avec mes fanions CVCF, pour mon attachement au club et aussi pour vérifier facilement la position du CV sans avoir à le chercher... Je l'ai en effet monté assez haut en espérant être à l'abri des fluctuations ! Comme il est stable, je monte mon Albatros, mais le vent trop turbulent me le cassera au décollage et j'en resterai au Rokka pour le moment...
Thierry Nennot est revenu et surveille le fonctionnement de la navette qui ce matin largue des nounours parachutistes... Avec le vent faible au sol, le lancement de la montée est un peu difficile...
En fin de matinée, Sylvain remercie les sponsors et la municipalité, et passera la parole à un conseiller départemental et un adjoint avant bien sûr de nous convier à l'apéritif...
Ce monsieur typique est très présent, je ne me souviens pas si c'est le propriétaire du champ ou le père de Sylvain..
Bien que Gildas (à droite) et Peter (le mari de Wendy, à gauche) n'aient pas l'air de s'amuser, le repas a été très joyeux comme le montre Yvette. Ici, tout le monde savoure son éclair, très majoritaire dans les desserts...
Après le dessert, Sylvain apporte le café bien chaud dans son thermos, et de quoi se réchauffer l'intérieur avec deux bouteilles offertes par sa grand-mère !
Thierry discourt encore, rendant aussi hommage au bon gout de cette dame, pendant que tous nous attendons...
Mes fanions me rassurent toujours. François a lancé son "Madiot du CVCF" qui a de bonnes qualités de vol...
Et il y a une bonne présence en l'air, Rokkakus, Deltas, Pyrodeltas, Flow-forms...
Dans les basses couches, le "Madiot" a quand même du mal à se maintenir, il va falloir monter un peu... Profitez-en pour admirer le beau terrain, immense et plat ou faiblement ondulé, le seul point négatif étant la rangée de hêtres plantés sur un talus, c'est typiquement normand, fermant un carré autour des bâtiments de ferme...
On voit mieux les hêtres d'ici et, toujours typiquement normand le cerf-volant aux deux Léopards passant !
ATTENTION un martien a tête de fleur envahit les terrains... Méfiez-vous, une vilaine araignée est tapie entre les pétales !
Au fond, sans crainte du masque des hêtres, Pierre Pozzan fait voler 2 grandes pieuvres grises...
Un autre Martien, plutôt de type Alien, a surgi du sol...
Ah, l"Alien s'est gonflé, c'est un beau bol blanc. Il a été réalisé il y a plus de 10 ans par Christophe, le frère de Sylvain, qui nous a quitté maintenant. D'où le trou de 10 ans des rencontres de Bosc, relancées depuis 2 ans par Sylvain (et Pierre)...
De l'autre côté de la route, les nombreuses voitures des spectateurs sont garées dans le champ...
Sur le terrain, mon Rokkaku vole toujours en compagnie d'un Gros Bec de Fécamp, mais ce n'est pas lui qui porte ce chapelet de requins... dont les couleurs ne soulignent pas la méchanceté !
Au milieu vole un tambour noir et blanc. Sa forme quasi-cylindrique rend sans conséquence les pertes d'équilibre dues aux rafales...
Et voilà une belle queue-serpent spiralée et rotative... Le bout fait un peu comme les câbles téléphoniques qui changent de sens pour une raison inconnue...
Un autre Alien est arrivé, celui-ci a les yeux bridés...
Sur cette ligne, Sylvain avait acheté le petit dauphin du bout. Il lui a plu, alors il l'a légèrement agrandi pour faire le premier de cordée....
Au fond, un dragon chinois, mais à tête de Vache Qui Rit est monté... Après quelques essais infructueux, il vole maintenant bien droit, bravo !
Après les largages spectaculaires de gros Nounours, les largueurs sont passés au largage de bonbons, valeur sûre pour attirer beaucoup plus les petits... Les bonbons sont dans un sac qui ne largue pas tout d'un coup, ça entretient l'intérêt...
Bon, c'est l'heure de replier : je veux redescendre mon Rokkaku, mais je ne croyais pas qu'il avait fini par tirer tant et quand je vois mon petit fil, je crois que j'ai de la chance de ne pas avoir cassé ! Il me glisse entre les doigts mais je finirai par l'avoir en abaissant sur 20 m (y a pas plus de place), ramenant la ligne au départ et recommençant ! Heureusement, dès qu'on est un peu descendu, ça va mieux, les arbres nous protègent !
Bosc 2015 : Un festival où je voulais aller depuis l'année dernière et je ne regrette pas d'y avoir participé. Touristiquement, la région est belle ! Mais surtout le terrain est bien adapté, vaste, plat et magnifique et l'accueil est simple mais supérieurement organisé. C''est sûr que je reviendrai, mais il n'a lieu que tous les deux ans, dommage !