Briare 2015.

Cliquer pour agrandirBriare, sur la Loire, n'est pas très loin, mais je pars tranquille le vendredi... Escale/déjeuner à Châteauneuf-sur-Loire, sur le quai bas empierré depuis des siècles, sinon, la Loire en crue l'aurait dévoré depuis longtemps... et le quai haut dans la foulée !

Cliquer pour agrandirIl fait très chaud, j'ai tout ouvert pour déjeuner en admirant ce calme paysage.

Cliquer pour agrandirLe pont suspendu est relativement rare pour cette époque (1838). Il a été reconstruit après ses destructions à chaque conflit et pour augmenter ses possibilités de charge.


Cliquer pour agrandirLa Loire est relativement haute, l'été n'a pas encore fait son effet, sauf sur la pelouse ! Mais c'est normal, la pelouse n'en est pas une, ce talus incliné est totalement empierré comme le quai, mais on laisse l'herbe pousser dans les joints !

Cliquer pour agrandirLe plan d'eau est propice au petit nautisme, kayaks, canots permettent de se remuer tout en se rafraichissant !

Cliquer pour agrandirTiens, une amarre attachée à un anneau solide comme il en existe tout au long... Au passage, notez qu'on voit les pierres de pavement autour, je ne vous ai pas menti...


Cliquer pour agrandirL'amarre maintient une gabare avec son mat typique de l'époque où la voile aidait bien à la remontée du fleuve !

Cliquer pour agrandirLa rive est suivie tout au long par un chemin, sans doute de halage à l'époque, avec un beau platane d'un mètre de diamètre...

Cliquer pour agrandirCe chemin offre de pittoresques perspectives sur la Loire entre les arbres qui ont poussé abondamment !


Cliquer pour agrandirGeo pour les Nuls, la carte de la région de Loire ! En haut en bleu, Orléans.La première indication bleue à droite est Châteauneuf où je me tiens. Puis St-Benoît, Gien et enfin Briare. Mais en fait la rencontre CV est sur la rive sud et il faut traverser la Loire à Gien, Briare n'a pas de pont, sauf le pont-canal. Notez le trait rouge qui longe la Loire : c'est une piste cyclable...

Cliquer pour agrandirBon, je suis bien là, mais je finis quand même par reprendre la route... En passant, à Dampierre-en-Burly, ce qui semble être la muraille d'un château. En fait, le château a été rasé, il ne reste que les bases des murailles et des tours, et quelques pavillons.

Cliquer pour agrandirC'est dommage, le peu qu'on voit est beau, la muraille comme ce pavillon et ses cheminées monumentales. Ne regardez pas la vilaine église relativement récente !


Cliquer pour agrandirSur la rive d'en face, des tours plus modernes, une centrale nucléaire...

Cliquer pour agrandirJ'arrive à Gien, où je vais tourner sur le pont pour rejoindre l'autre rive. L'église Ste-Jeanne d'Arc, proche du château, pointe son beau clocher sous le pont. Ce clocher est tout ce qui reste de l'église, reconstruite en brique après la guerre...


Cliquer pour agrandirCe pont de pierre est beaucoup plus ancien que celui de Châteauneuf, il est de 1442 environ. Curieusement, les arches ne sont pas toutes égales ! En fait certaines ont même été refaites en béton, mais masquées derrière un parement de moellons anciens !

Cliquer pour agrandirAu haut du dos d'âne que constitue le pont, belle vue sur la Loire où le soleil va se coucher bientôt...


Cliquer pour agrandirJ'irai jusqu'au terrain pour voir, mais il n'y a personne. Je reviens à St-Firmin, la commune du terrain, et un panneau indique "Les Oiseaux" ! Bon, c'est un signe auquel j'obéis pour trouver un coin où dormir...


Cliquer pour agrandirJe longe l'église, pas enthousiasmante, surtout avec l'appendice qui a été greffé derrière en style indéfinissable (une sacristie pseudo-mauresque ?) !

Cliquer pour agrandirMais je me gare sur un des 3 emplacement offerts sur la place qui est charmante et calme malgré son "Café de la Place" mais il ne semble plus actif !

Cliquer pour agrandirDevant moi, une "venelle" offre un passage aux piétons qui viennent à la messe de par là.


Cliquer pour agrandirUn autre signe favorable pour moi, une artiste en création à base de plumes loge ici. Je logerai cette nuit dans un entourage propice...

Cliquer pour agrandirDimanche matin, je rejoins le terrain, je suis le premier évidemment, mais plusieurs arrivent vers 10 h, tous en même temps... Sylvien Venet, Georges Piquet, François Périault, Bernard-Noël Chagny. Et Didier Papet, cervoliste qu'on voit peu, mais c'est le local de l'étape qui appartient à une asso qui entend faire respecter le caractère naturel de la Loire et de ses berges et connait tout de sa faune : oiseaux, castors, en particulier...

Cliquer pour agrandirLe vent est évanescent, Sylvien sort sa Jessica Light qui volera un peu sans vraiment monter, le vent souffle par risées à chaque "thermique" qui passe, puis retombe complètement !


Cliquer pour agrandirChristophe Jacquemoud est venu en famille avec son épouse Zoé (c'est pas Zoé, mais personne ne retient son vrai prénom) et son fils Paul qui doit avoir une dizaine de mois... Il a l'air de se plaire dans les bras de Bernard-Noël qui le bichonne !

Cliquer pour agrandirZoé nous rejoint, ainsi que François qui a envie de parler (ah, ça ne vous surprend pas ?) !


Cliquer pour agrandirNous n'avons pas beaucoup volé, mais beaucoup échangé en ces lieux agréables. Et nous continuons en sortant les provisions du sac autour de la bâche de Bernard-Noël. En cervolistes confirmés, tous ont des fauteuils, beaucoup des glacières et des tables, François a d'ailleurs sa table individuelle (un ancien pupitre de musique) et son parasol à longue pique...

Cliquer pour agrandirLa table de François est solide, il la fait tester à Paul qui ne marche pas encore mais pousse quand même sur les jambes !


Cliquer pour agrandirAprès déjeuner et petite sieste (pas besoin de se presser avec ce vent), nous repartons à l'assaut;. Un vol d'une vingtaine de cygnes nous montre la voie du devoir !

Cliquer pour agrandirLe vent est un peu monté, encore intermittent au niveau du sol, il faut s'éloigner le plus possible du sol dans une risée favorable. François réussi ainsi à lancer assez haut son Rokkaku, offert par le Belge Raoul Fossey après le "vol des signaux" initié par le CVCF à Dieppe...

Cliquer pour agrandirCes dames profitent du soleil et du parasol pour se bronzer les jambes sans craindre de générer de vilaines tâches sur leur minois !


Cliquer pour agrandirDidier Papet sort un losange à longue queue, mais avec notre expérience, nous savons qu'il n'a aucune chance de voler, tissu et armature trop lourds et queue à traînée importante !

Cliquer pour agrandirAu bout d'un moment de repos pour laisser passer la chaleur, je sors mon Rokkaku et je vais tenir compagnie à François avec des performances voisines ! Mais on vole de l'autre côté de la Loire et je mouillerai ma ligne malgré une récupération rapide mais en sauvant le CV !


Cliquer pour agrandirFinalement, nous sommes montés à bien 200 m au prix de manoeuvres diverses...

Cliquer pour agrandirAh, là, l'angle de ligne est bien important, on dirait que Francois a pris un thermique... Il montera jusqu'à la verticale mais malheureusement devra redescendre jusqu'au sol, le thermique passé. Et moi de même. Ceci mettra fin à nos démonstrations et tout le monde pliera bagages vers 18 h...

Cliquer pour agrandirJe reprend donc la route vers chez moi, en passant le pont de Gien. Mais il fait extrêmement très chaud, je m'arrêterai assez tôt à l'ombre dans un village pour me désaltérer et me réhydrater... Puis dîner et je ne repartirai qu'assez tard quand la température sera plus fraîche et supportable.


Briare 2015 : Briare, c'est spécial, il n'y a pas de structure, d'organisation ou de responsable, de repas ou de musique (ouf !) ! Le site est beau, en vue du Pont-canal, le vent n'est pas souvent terrible, mais ce n'est pas trop loin pour personne, et on vient là pour se rencontrer, parler et échanger dans une ambiance quasi-familiale avec des amis, dommage que François et Bernadette Guzman ne soient pas venus, sans doute démoralisés par leur cambriolage ! Je n'étais pas venu moi-même depuis longtemps, mais ça me manquait !

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